Allongés dans le silence de la nuit.
Allongés sous le ciel
Nous scrutons l’Eternel ,
Au travers des étoiles
Nous soulevons le voile.
La caresse du vent
Invite au printemps
De l’âme embourgeonnée
Qui attend son été.
Dans le silence de la nuit,
Nos corps sont évanouis.
Dans un souffle de cristal
Afflue le chant du Graal
Et par lui, emportés,
Nos cœurs endimanchés
Se remettent à danser
A la cour du Parfait.