Au Paradis,
Tant de fois, j’ai rêvé
De revenir enfin
Dans ces terres oubliées
Du Paradis lointain.
Pieds plantés dans la Terre,
Je contemple le mystère
De l’Harmonie qui règne ici
Entre silence et bruit.
Dans les branches, là-haut,
Du chant des oiseaux
Coule un carillon de Lumière
Qui illumine la Terre ;
Repris par le ruisseau
Qui s’amuse dans le dos
De mille animaux sauvages
Plus paisibles que sages.
Dans ce bouquet de couleurs
Qui embrasent mon cœur
Je sens s’ouvrir en moi
Le chemin de la Joie.
Seul le feu de l’Amour
Peut faire briller le jour
Et transcender enfin
L’étroitesse du destin.
Comme moi, viens plonger,
O passant égaré,
Dans le monde infini
Plein d’Amour et de Vie.
Marie-Françoise Courdade Bonnefoy